Des hommes, des femmes, des Noirs, des Blancs,
de la soul, du funk et du rock psyché :
le cocktail énérgétique concocté par Sly Stone propulse une frénétique machine hypnotique,
dont la puissance se fonde et s'injecte dans le vinyle toujours bouillant de ce disque jamais refroidi.
Don’t Call me Nigger, Whitey appelle à l’union
des Noirs et des Blancs, avant que les musiciens ne déploient la pulsation de leur groove
sur les 14 minutes de Sex Machine.
« I want to take you higher”, “Je veux vous emporter plus haut » clame Sly Stone sur le morceau du même nom, démiurge d’une tornade brûlante qui dans quelques semaines passera sur le Festival de Woodstock,
et montrera ce que mélange détonnant veut dire,
pourvu qu’il soit de funk et de rock. |