C’est lors
des concerts que se révèle
la véritable dimension musicale et l’esprit communautaire du
Grateful Dead. Des heures durant, balayé par les light shows,
le groupe officie dans les berceaux de la révolution psychédélique
, et c’est après trois albums en studio
que Live Dead sera publié.
Le fruit de ces performances est un double album
de versions longues et improvisées,
dont une ténébreuse interprétation du blues
Death dont’ have no mercy.
Mais c’est Dark Star, envolée de 23mn menée par le
jeu de guitare extatique de Jerry « Captain trip » Garcia
qui marquera Live Dead. Occupant toute une face
de l’album, Dark Star est devenue l’hymne rituel
et international des freaks et des deadheads,
tribu d’aficionados de tous âges qui accompagne le
groupe dans tous ses concerts autour du monde. |