C’était
un âge où les disques avaient deux faces.
La première de celui-ci, deuxième envolée d’un groupe
qui a
inspiré les Doors, recelait six pierres ciselées
à coups de
clavecins, flûte, guitares électriques nerveuses et ruptures
rythmiques.
La deuxième était entièrement occupée – fait rare
-
par un seul long morceau de 19 minutes,
où s’étirent et se
mélangent blues rêche, raffinement pop, jaillissements jazz
et inspiration psychédélique.
L’année suivante, Love doublera la mise
avec Forever Changes,
un des plus beaux albums de cette histoire – plutôt méconnu
en son temps - ,
pour lequel Da Capo avait défriché la route. |