Issus de la banlieue de San Francisco,
les Flamin’ Groovies contribuent dès 1966
à la bouillonnante activité musicale de la baie.
Ils
restent toutefois en marge du courant psychédélique, et oriente leur répertoire davantage vers le rock’n’roll
que vers l’acid rock.
Lors de l’été 1968, le groupe quitte San Francisco
pour Los Angeles afin d’enregistrer Supersnazz.
A l’exception du titre Brush fire - plutôt country rock-,
ce premier album qui contient deux reprises
– Somethin’ else d’Eddie Cochran et The girl can’t help it de Little Richard - sonne furieusement fifties et est en décalage par rapport à l’époque.
Si les Flamin’ Groovies n’ont jamais réellement rencontré
le succès commercial, les disques suivants,
d’une inspiration blues-rock–garage, ont suscité, particulièrement en Europe, une véritable adulation.
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