Avec Abraxas, varié et luxuriant
comme une corbeille de fruits,
Santana peaufine la formule latin-rock
initiée avec son premier album.
L’ajout de claviers et une production plus riche servent la
cause du guitariste virtuose et de sa section rythmique afro-latine,
pour des morceaux de légende comme l’enflammé Oye como va
(emprunté au timbalero Tito Puente), le lyrique Samba
Para Ti,
ou l’immortelle Black Magic Woman,
que le temps n’a toujours pas marquée
près de 40 ans plus tard. |