Un duo violon, accordéon, piano en voix,
Une balade sonore,
Une liberté contée,
Un voyage au pays de nos têtes…
Par leur parcours de vie et musical : les vents du nord des mers agitées, les espaces ouverts de dunes, les densités des villes, la musique de chambre, classique, improvisée, et traditionnelle, constituent la mosaïque et le terreau de Tam’za, amarré à Montreuil.
Cette ville de la Seine Saint Denis est un ancrage de vie, de partages, mais surtout un lieu de diversité culturelle dans le fond comme dans la forme.
Nous y créons, jouons, nous y vivons nos quotidiens, nous y revenons après des temps de création et de concerts dans le Morvan, sur les terres d’Opales, sur les côtes d’Emeraude, en Creuse où nous avons enregistré notre album “Le Masque” au théâtre Hélios chez Hervé Leprêtre, sans oublier notre passage à l’Eden Jazz, scène culte du genre, qui a su nous offrir un écrin de douceur cet été.
Tam’za se fabrique un langage musical qui lui est propre. Le style n’est qu’une enveloppe d’un contenu toujours ré-inventé, voilà pourquoi Tam’za ne peut être défini dans une catégorie musicale. Tam’za est toujours en mouvement, traçant son sillon dans les multiplicités qui nous habitent, ivre de liberté, rempli d’un désir de jouer, cherchant toujours le vrai, celui des ressentis. T
Tam’za est aussi un chemin pour ces deux auteures/compositrices, où elles emmènent leur public telles des trouveresses.
La chaleur et la douceur des voix, mêlées à l’ivresse du piano, soutenues par la délicatesse du violon, enveloppées par l’accordéon, offrent à Tam’za la palette des couleurs de ses tableaux.
BIOGRAPHIES
Dorothée Noël :
Musicienne accordéoniste, pianiste de formation, elle joue dans un trio (hautbois, basson et piano ) qui lui apporte un prix de musique de chambre de la ville de Paris, puis se produit dans de nombreuses manifestations artistiques. Désireuse de transmettre, elle devient aussi musicienne intervenante et enseigne au conservatoire de Nanterre, où elle mène des projets dans les quartiers.Lors de sa formation de pédagogue, elle rencontre l’accordéon, qui deviendra son instrument de coeur. Elle l’emmène partout, il est de tous ses projets. La sonorité chaleureuse et nostalgique, le mouvement du soufflet permettent à cet instrument d’être vivant, accessible au plus petits. Avec une danseuse, elle écrit le spectacle tout public « Madeleine la malice », avec la CIE « Tribul’action », qu’elle rejoint en 2009 pour des projets musicaux et dansés, en direction des familles comme le « bal traditionnel, peu conventionnel ». Tam’za représente un espace de liberté, de création, une belle envolée, qu’elle vit en musique et en partage.
Yaël Colson :
Après un parcours classique, à l’école Nationale de musique de Villeurbanne, elle enrichit son activité artistique en se formant à la musique Klezmer dont « la note qui est jouée n’est jamais prévisible » ainsi qu’à la musique des Balkans. Elle intègre, le conservatoire National de région d’Aubervilliers la Courneuve en violon jazz, cycle spécialisé, afin de compléter sa formation en improvisation et en swing. Elle se produit en tant que violoniste dans différentes manifestations artistiques: orchestres, pour le théâtre, spectacles en direction de la petite enfance. Toujours passionnée de musique et attentive à ses nombreux bienfaits, elle se forme en musicothérapie, à Paris I Sorbonne dont elle sortira diplômée d’un MASTER II, en tant que musicothérapeute. Désireuse de transmettre, elle enseigne aussi le violon dans différents conservatoires et centres culturels et anime des d’ateliers. Elle co-crée le duo « Tamza, un voyage au pays de nos têtes », pour une libre ballade avec des envolées au son du violon, de l’accordéon et des voix.
Le CD ci-dessous est disponible à la Bibliothèque de Montreuil.
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