Nicolas Genest

Nicolas Genest : Trompette et Bugle

Après avoir débuté la musique à l’harmonica blues, et quelques années passées à étudier la trompette au conservatoire de musique de Châteauroux, Nicolas Genest arrive à Paris en 1986.
Il commence très vite à jouer avec nombre de musiciens, aussi bien dans le domaine du jazz: Henri Texier, Aldo Romano, Hadouk trio, René Urtreger, Antoine Hervé, Andy Emler, Jean François Jenny-Clarck, Glenn Ferris, Magic Malik, Alain Jean-Marie, «Lumière» de Laurent Cugny, «Quoi de Neuf» de Serge Adam, «François Laudet Big-band»… que dans d’autres domaines: Jimmy Cliff, Manu Dibango, Alpha Blondy, Femi Kuti, Mayra Andrade, Arthur H, Minino Garay…
Il travaille l’harmonie et la composition avec John Clayton, Bernard Maury, et la trompette avec Robert Pichaureau, Art Farmer, Wynton Marsalis, Terence Blanchard.

En 1993, il remporte le premier prix de soliste au Concours international de jazz de La Défense, est nominé meilleur premier disque aux “Django d’Or” 1995 avec “Amazonia” en quintet avec Eric Barret. Il remporte un “Django d’Or” en 1996 avec le disque “Julien Lourau Groove Gang”, et une Victoire de la Musique, en 1999, pour l’album “City boom boom” du même Groove Gang.

Depuis longtemps attiré par la musique indienne, il en commence l’étude en 1992 avec Sylvie Lecerf (flûte mûrali), puis avec Shaymal Maïtra (tablas).
En 2009, il commence la trompette baroque avec Joël Lahens et Jean-françois Madeuf.

A propos de “Hati”, son dernier projet musical.
Hati est largement influencé par son intérêt pour la musique indienne. Nicolas Genest y joue du bugle au son plus doux, plus chaud, plus velouté, plus grave que la trompette. Il mélange avec élégance de multiples influences: Jazz, Inde, Pop Music sans se perdre. Parfois ça berce, parfois ça dérange. Il n’y a pas de musique pour flatter les bas instincts. L’instrumentation sort de l’ordinaire de l’album de Jazz. Beaucoup de percussions mais cela donne du rythme, pas du matraquage. La chanteuse montreuilloise Céline Wadier ondule superbement sa voix en harmonie avec les instruments. L’ensemble dégage de la joie, de la bonté, de la générosité. De la douceur sans mièvrerie. Tout cela fait grand bien.

Commandes d’écriture:
1999: “Concertino grosso opus 1” France Musique, Alla Breve.
2003-2010: nombreuses pièces pour l’ensemble Archimusic.
2010: création autour de “La Flûte Enchantée” aux festivals Mozart de Nyons et de Saou avec l’ensemble Carpe Diem.
2010-2011: “Bachiana Africana” et “Celtik” pour Eric du Faÿ et les “Petites Mains Symphoniques”.

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Nicolas Genest a aussi participé aux albums ci-dessous

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